تنانت قرية مغربية صغيرة بتراب إقليم أزيلال، توجد شرق مدينة مراكش وتبعد عنها بحوالي 118 كلم، كما أنها تبعد عن شلالات أوزود المشهورة بحوالي 40 كلم تنمو الآن لتصبح مدينة صغيرة بفعل استقطابها للساكنة المجاورة ،وهي نقطة ربط بين مراكش وأزيلال [دمنات بني ملال] مشهورة ببرج للماء بني منذ 1912 م بناه المستعمر الفرنسي.وكانت أول منطقة استعمرت لكونها نقطة استراتيجية تتحكم في معبر طرقي بين الأطلس الكبير والأطلس المتوسط. تتوفر على مجموعة مدرسية ابتدائية وثانوية تأهيلية. تمتاز سهولها المجاورة بتربة خصبة، كما أنهامشهورة بأشجار اللوز والزيتون، يقام بها سوق اسبوعي يعقد كل يوم أربعاء...
الموقع تقع جماعة تنانت بدائرة ابزو، يحدها شمالا جماعتا تابية وفم الجمعة ،وجنوبا وأولى وايت ماجضن، وغربا جماعة سيدي ادريس (قلعة السراغنة) وشرقا جماعة ايت تكلا. وتنتشر على مساحة 275 كلم مربع.. أما عدد السكان حسب إحصاء 2004، فيناهز 10007 نسمة.وبحكم موقعها الجغرافي على الطريق الرابطة بين مراكش وازيلال وبني ملال وقربها من شلالات ازود فهي تستقطب العديد من السياح وعلى مدار السنة. الخصائص الطبيعية
PRÉSENTATION DE LA RÉGION :
1- CREATION & SITUATION GEOGRAPHIQUE :
L’instituée à l’instar des autres régions par le Dahir n° 1-97-84 (2 Avril 1997 / 23 Dol-Qi'da 1417) et le décret n° 2-97-24 (17 Aout 1997 / 6 Rabi' Thani 1418), la région de Tadla-Azilal est constituée de la plaine de Tadla et d’une partie de l’Atlas central , couvrant une superficie de 17125 Km² , soit 2,4% de la superficie totale du territoire national . elle regroupe deux provinces : Béni-Mellal et Azilal.
Elle se compose actuellement de 9 cercles, 32 caidats, 9 communes urbaines dont 7 à la province de Béni Mellal et 2 à la province d’Azilal, et 73 communes rurales dont 42 font partie du territoire de la province d’Azilal et 31 font partie de celui de la province de Béni Mellal.
Elle est délimitée au Nord par la province de Khouribga , au Nord-Ouest par la province de Settat , à l’Ouest par la province de Kelàa des Sraghna Au nord-est par la province de Khénifra, au Sud-Est par la province d’Errachidia , au sud par la province d’Ouarzazate et au Sud-ouest par celle de la Wilaya de Marrakech .
Le territoire régional peut-être divisé en trois grands ensembles géographiquement distincts : la plaine, les montagnes et le piedmont ou le Dir .
2- CLIMAT :
Le climat de la région est un climat continental caractérisé par un froid intense en hiver et un été très chaud. La température moyenne annuelle est respectivement 18°C à Béni-Mellal et 22°C à Azilal. La pluviométrie varie de 360 mm à Béni-Mellal et 500 mm à Azilal .
C’est une région à potentialité hydraulique importante, cette richesse est due d’une part, aux eaux de surface offertes par les cours d’eaux et les précipitations moyennes annuelles qui sont de l’ordre de 300 mm en plaine et 500 mm en montagne, et d’autres part par les nappes phréatiques. Les principaux équipements hydrauliques installés dans cette région sont : Le Barrage Bin El Ouidane édifié sur l’Oued Laâbid, avec une capacité de 1300 millions m3. Ce barrage permet la production de l’Electricité et l’irrigation d’environ 69.500 Ha. Le barrage my El Hassan édifié sur Oued Lakhdar avec une capacité de 263 millions m3 , et le barrage de Kasba Tadla crée en 1935 sur Oued Oum Er-Rabiâ pour l’irrigation de 28.000 ha et la production de l ’énergie électrique .
3- POPULATION :
Le recensement général de la population de 1994 fait ressortir que la région comptait 1.334.662 habitants soit 5% de la population totale du pays. La population rurale prédomine avec 66% contre 49,6% à l’échelle nationale. En ce qui concerne la densité de la population dans la région ,elle est de 78 habitants/Km².
Cette population se répartit par province et par milieu comme suit :
- En ce qui concerne la province de Béni Mellal, elle s’étend sur une superficie de 7.196 Km² et a une population de 869.748 habitants, dont 386.505 sont dans le milieu urbain et 483.243 au milieu rural. La densité de la population est de 122 habitants/Km² ;
- Concernant la province d’Azilal, sa superficie est de 9.800 Km² et sa population est de 81 685 habitants dans le milieu urbain et 422 588 habitants dans le milieu rural, soit un total de 504 273 habitants, et une densité de 52 habitants/Km².
4- DECOUPAGE ADMINISTRATIF :
En 1994, La population de la région était de 1.324.662 habitants, soit 5% de la population
Au niveau administratif, la région de Tadla-Azilal est subdivisée en deux provinces :Béni Mellal d’une superficie de 7075Km² et Azilal d’une superficie de 10050 Km² ;3 pachaliks ; 9 cercles ; 31 caidats et 82 communes dont 73 rurales , respectivement 7 et 31 pour Béni Mellal , 2 et pour Azilal .
Centres
Communes
Beni - Mellal
Ouled Gnaou, Ouled M’Barek, Foum Oudi, Ouled Yaïch, Sidi Jaber
Fquih Ben Salah
Hel Merbaa, Krifate, Al Khalfia, Bradia, Bni Chegdale, Bni Oukil
kasba Tadla
Guettaya, Semguet, Ouled Youssef, Ouled Saïd Loued
El Ksiba
Aghbala, Tizi N’Isly, Boutferda, Naour, Dir El Ksiba, Foum El Anceur, Tanougha, Taghzirt, Aït Oum El Bekht
Bni Moussa
Dar Ould Zidouh, Had Boumoussa, Sidi Hammadi, Ouled Bourah-moune Ouled Nacer, Sidi Aïssa Ben Ali, Ouled Zmam
5- UNE HISTOIRE RICHE DE METISSAGES
Au moyen âge, Tadla était une métropole à l’économie dynamique, réputée pour ses productions agricoles comme le coton, dont elle exportait d’importantes quantités, et ses ressources minières inégalées, notamment le cuivre.
Des Idrissides en l’an 789 aux Alaouites vers 1680, en passant par les Almoravides, les Almohades, les Mérinides et les Saadiens, Tadla-Azilal a témoigné de la succession au pouvoir de chaque nouvelle dynastie.
Entre le 17ème et le 19 éme siècle, Tadla figura dans les célèbres récits de Léon l’Africain et de Charles de Foucauld, qui évoquèrent ses villes construites en altitude, ses Casbahs et ses splendides vestiges.
En période coloniale, les chaînes montagneuses du Tadla-Azilal offrirent un cadre propice à la résistance.
En 1955, lors du premier découpage administratif du Maroc indépendant, Béni Mellal faisait partie des 13 provinces définies. Elle était constituée de la majorité des territoires du Tadla, ses plaines et montagnes.
En 1974, cette vaste province fut scindée en deux : la Province de Béni Mellal constituée par la plaine, le piémont, une partie de la montagne et la Province d’Azilal comprenant les régions montagneuses.
Les premiers habitants du Tadla-Azilal étaient des Amazighs (Berbères), Zénètes agriculteurs des plaines et Haskura-Sanaga pasteurs des montagnes.
Le premier contact avec les Arabes s’opéra lors du passage du conquérant Uqba ben Nafi en 683. Progressivement, un nombre plus important d’Arabes s’installèrent. En 789 arrivèrent les Idrissides, en 818 des Arabes andalous fuyant l’Espagne et enfin les Bédouins arabes Banou Hilal et Sulaym, déplacés de Tunisie par les Almohades, à la fin du VIe/XIIe siècle.
Ce métissage arabo-berbère (Amazigh) a donné naissance à une communauté composite, vivant dans la concorde et la solidarité.
LES CARACTÉRISTIQUES GENERALES DU CADRE NATUREL :
Au sud-est les chaînes du Haut Atlas central constituent une barrière avec les régions méridionales. Le point culminant de la région se localise 3820 mètres d’altitude(sommet de Tignoust) sur le massif du M’goun ;
Sur une cinquantaine de Kilomètres de profondeur , les massifs montagneux occupent l’essentiel de la provinces d’Azilal et l’Est de la province de Béni Mellal
Le Haut et le moyen Atlas font leur jonction au Nord-est de la région , près de Kasba Tadla. Au pied des chaînes montagneuses , s’étend la plaine intérieure pré-atlasique du Tadla (3500Km²) prolongée dans la région de Marrakech-Tensift-Al-Haouz, par la plaine des Sraghna, d’une superficie à peu près équivalente . ces plaines sont comprises entre 400 et 700 mètres d’altitude.
Par ailleurs , la position géographique de la région, lui a conféré une diversité climatique qui varie d’un climat humide(sommets de la chaîne du Haut Atlas et certains pics du moyen Atlas) à un climat subaride en contrebas des massifs montagneux . L’effet de l’altitude est marqué par des précipitations supérieures à 400 mm au niveau du Haut Atlas ,ce qui en fait le château d’eau de la région. Alors que la partie du piémont montagneux , demeure moins arrosée, avec une pluviométrie inférieure à 300 mm.
La variabilité spatiale des précipitations , est nettement perceptible dans la région de Tadla Azilal ,où la période pluvieuse s’étale d’Octobre à Mai, contre une période sèche comprise entre Juin et Septembre. quant à l’humidité relative de l’air , elle est conditionnée par les vents du Nord-est et l’effet de la continentalité , ce qui conduit à un taux d’humidité inférieure à 60%,pendant l’été comme c’est le cas d’Azilal à titre d’exemple .
En ce qui concerne les ressources en eau fluviales , la région est drainée par un cours d’eau principal(Oued Oum Er-Rabiâ) et ses affluents(oued Derna, Oued El Abid ,Oued Lakhdar et Oued Tassout).L’Oued Oum Er-Rabiâ s'alimente principalement dans le domaine moyen atlasique où les précipitations sont importantes et où de nombreuses sources grâce à un apport de neige assez régulier, avec un maximum de débit aux mois de Mars et Avril .Les apports liquides de l’ Oued Oum Er-Rabiâ sont évalué à 3,7 milliards de m/an .La variabilité interannuelle est relativement faible en comparaison avec les autres oueds (effet de l'alimentation par les sources (particulièrement Ain Asserdoun) et par la fonte des neige).
De par sa situation géographique privilégiée et avec les massifs montagneux qu'elle abrite ,la région de Tadla-Azilal dispose de véritables châteaux d'eau et des disponibilités de mise en réserve grâce aux ressources souterraines qui constituent une ressource stratégique en raison de leur extension spatiale et du faible investissement pour leur mobilisation. Cette dernière s'opère de plus en plus par pompage(2600 captages dans la nappe de Bni Amir) au détriment des prélèvements gravitaires(Khettaras ,sources ,galeries).
URBANISATION , HABITAT ET EQUIPEMENTS DE BASE :
Malgré le faible taux d’urbanisation enregistré à l’échelle régionale (approximativement 35% contre 53% au niveau national) ,le phénomène demeure d’une importance majeur, surtout ces dernières années.
L’urbanisation accélérée dans la région et sa diffusion dans l’espace, restent le fait conjugué ,à la fois de l’accroissement naturel, de l’exode rural et du reclassement de certaines zones rurales en localités urbaines. Ce phénomène se renforce de plus en plus en liaison avec la richesse agricole de la région et participe massivement au renforcement de l’armature urbaine locale .Celle ci est caractérisée par la présence de la ville de Béni Mellal qui constitue un pôle d’attraction , sans pour autant empêcher l’émergence et le développement des grands centres .la sur-urbanisation relative de la ville de Béni Mellal par rapport au reste de la région et due à son rôle historique et ses fonctions administratives et économiques. En témoigne ,le développement de la métropole régionale qui est articulé autour de quatre zones majeures :
v la Médina et les quartiers qui l’entourent ainsi que l’extension Nord de la ville .Ce pole abrite de multiples fonctions (habitat, administration, industrie , artisanat ,activités ,artisanat ,activités de service, commerce ainsi que les principaux équipements socio-éducatifs ) ;
v la zone industrielle formée autour de la SUBM (sucrerie de Béni Mellal) qui s’étend sur une superficie de 140 ha ,
v la zone universitaire constituée par la nouvelle faculté de science et Techniques ainsi que la cité universitaire.
v Un pole touristique ,aux alentours du club équestre (38ha) et des hôtels Chams et PLM.
C’est la ville de Béni Mellal donc qui s’est développée très rapidement en raison de ses inter- relations avec son arrière pays , dont l’armature urbaine est structurée autour d’une douzaine de centres d’inégale importance.
Sur les 6400 ha que couvre le nouveau périmètre urbain de Béni Mellal, 715 ha seulement sont occupés par la zone d’habitat .les équipements publics s’étendent sur une superficie de 242 ha ,alors que les espaces réserves aux diverses activités son de 171 ha .les zones non occupées par le bâti recouvrent une superficie de 5272 ha .ces zones sont occupées actuellement par les terres agricoles irriguées ou en Bour , l’oliveraie, la foret ,les carrières , etc...
L’extension démesurée du périmètre urbain au lieu de permettre une bonne maîtrise de l’espace urbain et rationaliser son organisation ,s’est avérée plutôt comme un facteur de complication en termes de coûts de gestion de cet espace et patrimoine collectif qu'il abrite (qualité des équipement, sous-valorisation des lotissements ,prolifération de l’habitat précaire , gaspillage de terrains de haute valeur agricole ,encouragement de la spéculation foncière , etc.). de même .l’implantation de la zone industrielle à l’ouest de Béni Mellal sur des terres collectives au voisinage de la sucrerie et l’université à l’Est sur un terrain de 10 ha, a fait que l’extension urbaine va désormais avoir un développement linéaire de la ville sur une quinzaine de kilomètres, alors qu’elle est actuellement repartie de façon très diffuse sur un polygone d’une douzaine de Km2 de superficie. Ainsi ,le mouvement d’expansion urbaine et la polarisation de l’axe de Béni Mellal ,a fait que l’architecture de l’armature urbaine demeure fortement influencée par les contextes locaux, il en résulte au niveau de la région , des maillages très disparates avec le développement de villes moyennes " Kasba Tadla , Fkih Ben Salah , Demnate, Zaouiate Cheikh,..).
Fkih Ben Salah :c’est une ville moyenne ou la population a atteint 74.000 hab. selon l’année 1994 .son développement est généralement tributaire des activités agricoles et principalement de l’ORMVAT .ce centre est entouré par les terres irriguées de haute valeur agricole .
Souk sebt Oulad Nemma : la population de centre urbain est de plus de 40.000 hab. (1994).la naissance et le développement en valeur du tissu urbain de cette ville sont totalement liés à la mise en valeur du périmètre irrigué de Tadla ,et à l’activité agro-industrielle qui s’y est greffée (sucrière notamment ).ce centre est promu en municipalité en 1992 et le périmètre urbain s’étend sur une superficie de 315 ha .
Kasba Tadla :espace de Dir et zone de contact ,ce centre joue un rôle important en matière de mise en valeur agricole intensive et d’urbanisation récente .cette zone doit son développement à l’activité agro-industrielle .la population de ce centre urbain est de 36.000 hab., selon l "année 1994.
Zaouiat Cheikh :la population dans ce noyau urbain est de plus de 19.000 hab (1994).Le développement économique dans ce centre est essentiellement basé sur les secteur agricole et d’élevage ainsi que sur quelques activités artisanales ;
Sebt Oulad Ayad : sa population est de 19.000 hab. (1994) .Erigé en municipalité en 1992 , ce centre doit également son développement à la mise en valeur agricole et agro-industrielle de la plaine de Tadla.
Demnate :la population dans cette ville a atteint 17.700 hab. (1994) ,ce centre urbain doit son développement aux activités agricoles , artisanales que ainsi que quelques noyaux industriels.
Concernant l’armature rurale de la région ,celle-ci est marquée par la présence de centres et de douars ,dont l’habitat est d’une manière générale ,groupé dans la plaine de Tadla ,exigu et éclaté dans la province d’Azilal .pour ce qui est biens d’équipement ,si le milieu urbain est relativement privilège par les dotations d’infrastructure adéquate ,avec une léger avantage pour la province d’Azilal par rapport à celle de Béni Mellal (les proportions des ménages disposant de l’électricité et de l’eau potable ,sont :81,6% et 63,4% contre 76,7%¨et 60,7%) Il ne va pas de même pour le milieu rural qui souffre toujours d’un manque flagrant dans ce domaine ;les taux sont de 27,2% pour l’électricité de 10,5% pour l’eau potable pour Béni Mellal ,alors que pour Azilal ,la situation et Plus déficitaire : 9% seulement des ménages disposent de l’électricité et 5% sont raccordés à l’eau potable.
De plus ,le niveau de salubrité des logements ruraux ,est loin d’être satisfaisant ,ce qui se reflète négativement sur l’état sanitaire de la population .
SECTEURS D’ACTIVITE :
1- AGRICULTURE (Une longue tradition agricole) :
Avec 300.000 actifs (62% de la population active), l’agriculture est la première activité socio- économique du Tadla-Azilal. Cette agriculture doit sa force au climat idéal, aux importantes ressources en eau, aussi bien souterraines que superficielles et à une main d’œuvre abondante expérimentée et peu coûteuse .
La superficie agricole utile atteint 583.684 hectares(34% de la superficie régionale et 7% de la SAU du Maroc) dont 31 % de périmètre irrigué (13% de l’espace irrigué du Maroc) et 69% de ces terres sont destinées aux cultures céréalières (Blé tendre, Blé Dur, Orge, Maïs).
L’action de mise en valeur en périmètre irrigué qui dépasse les 180.000 ha est assurée par l’ORMVAT. Cet établissement intervient par le biais de 30 centres de mise en valeur agricole repartis sur l’ensemble du périmètre irrigué et supervisant chacun 3 à 4 milles ha correspondant à peu près à 1 millier d’agriculteurs . Il joue le rôle d’intermédiaire entre les agriculteurs et les usines de transformation, assure la prestation de service (eau, engrais, matériel,...) et veille à l’application des décisions arrêtées par le Ministère de tutelle.
Importantes ressources hydriques mobilisables pour l’agriculture :
Tadla-Azilal est connu pour être le château d’eau du Maroc. La région est parcourue par Oued Oum Er-Rabiâ, 2ème fleuve marocain, long de 600Km. Son sol est sillonné de nappes, qui totalisent un potentiel hydraulique exploitable de 350 millions m3. Tadla-Azilal abrite 8 ouvrages de retenue d’eau, dont 2 des plus grands au niveau national (Bin El Ouidane et Ahmed El Hansali), avec une capacité de retenue totale de 2 500 millions m3.
Haute productivité :
Betterave à sucre:
La production régionale représente 1 Million T/an soit 28% de la production nationale. Toute la production est valorisée localement par l’une des plus grandes raffineries sucreries du Maroc (SUTA), présente dans la région depuis plus de 40 ans.
Filière oléicole:
L’olive est l’une des filières les plus porteuses de la région, connue pour sa grande production de qualité, 60.000T/an, soit 12 % de la production nationale . Signalons que la compagne 96-97 a réalisé une production record de 110.000 T , deuxième producteur/exportateur mondial après l'Espagne.
La production régionale localisée en zone de piémont et dans les vallées de montagne est 100% biologique, et peut bénéficier immédiatement du label.
Légumineuses alimentaires :
Tadla-Azilal produit 350.000 T/an, soit 12 % de la production nationale .
Coton :
21.000T/an, soit 13% de la production nationale.
Agrumes :
150.000T/an, soit 19% de la production nationale.
Céréales d'automne :
43 millions de quintaux/an, soit 10% de la production nationale
Fourrages :
17% de la production nationale.
Maraîchages:
La production régionale de maraîchages participe à hauteur de 7% à la production nationale de haricots, de cornichons, de pommes de terre, d’oignons et de carottes.
En plus d’une importante production d’amandier, de rosacées fruitières (pommier, poirier, cognassier) et de sésame.
Production animale:
Le cheptel régional est estimé à 2.500.000 têtes, dont 1.442.676 têtes d’ovins, 531.550 têtes de caprins, 116.670 têtes d'equidés et 182.800 têtes de bovins.
La production animale assure 130 Millions de litres/an, soit 20% des besoins nationaux en lait et 16.692 T de viandes rouges et 1.001 T de viandes blanches : soit 15% des besoins en viandes, bovins, caprins et ovins confondus.
Tadla-Azilal produit en outre plus de 200 tonnes de laine et plus de 1000 tonnes de miel annuellement.
Le Domaine forestier :
il occupe 530.000 hectares soit 32% de la superficie de la région et se distingue par une production de bois de chêne de qualité (Chêne-vert, Genévrier, Thuya, Pin) ; qui domine 60% de l’espace forestier. 70.000 stères de bois sont produits chaque année.
La production forestière est comme suit :
v Bois de feu : 49.627 stères
v Charbons :6.185 T
v Bois d’industrie : 5.303 m3
v Bois d’œuvres : 974 m3
v Caroube : hautement productif(6.190 quintaux), le caroube est exploité dans plusieurs industries agro-alimentaires. La qualité du produit régional se classe aux premiers rangs mondiaux. Le poids des graines, par rapport à la pulpe, est de 24% supérieur à celui de l’Espagne (8% à 16%), et du Portugal (10% à 12%).
v Nouvelles cultures introduites avec succès : Il s’agit de la vigne et du grenadier dont la production régionale représente aujourd'hui 50% de la production nationale.
v Le créneau des plantes aromatiques et médicinales (PAM) : Le secteur bénéficie d’une importante production régionale (verveine, menthe, ail, coriandre, persil, fenouil, romarin...) dont une partie est issue de peuplements spontanés en forêt (thym, laurier sauce).
2- INDUSTRIE DE TRANSFORMATION :
Le développement économique de la région est tributaire du développement de l’agriculture et des industries de transformation qui lui sont liées.
La réalisation du périmètre irrigué dans les terres de Beni-Amir et Beni-Moussa a favorisé l’émergence d’un noyau industriel assez important destiné à la valorisation des ressources agricoles d’origine locale. Ce noyau qui était composé au début de 3 sucreries, de 3 unités d’égrenage de Coton, d’une unité de fabrication de canaux d’irrigation et d’une coopérative de tannage des peaux, n’a cessé de s’accroître et de se diversifier pour répondre aux besoins pressants d’une population estimée à 1.400.000 habitants.
Actuellement, le tissu industriel de la région présente les caractéristiques suivantes :
v Une industrie assez jeune et peu diversifiée.
v Une prédominance des branches d’activité liées aux industries agro-alimentaires
v Une activité saisonnière (sucrerie, huilerie, coton, déshydratation des végétaux,...)
v Une certaine timidité des investissements malgré les dispositions mises en place (Zone industrielle, code d’investissement,....)
Durant l’année 1997, la production industrielle s’est établie à 1177 millions de dirhams. Elle a été l’œuvre de 64 établissements, nombre qui a peu évolué par rapport à 1995 (49 unités ).
Dans le domaine de l’emploi, le secteur industriel emploie 3673 personnes et dégage une valeur ajoutée de l’ordre de 327 millions de dirhams.
Les investissements réalisés sont estimés à 54 millions de dirhams et l’export 103 millions de dirhams et concerne les olives, le Niora, la filature, les agrumes et les disques abrasifs.
Le secteur agro-alimentaire domine dans cette région dans la mesure où seulement avec 28 établissements représente 80 % du chiffre d’affaire, 83% de la production, 83 % de l’investissement, 82 % de la valeur ajoutée et 71% de l’effectif employé.
Comparés aux performances réalisées par l’industrie nationale, ces résultats représentent 1% au niveau de toutes les grandeurs économiques, ce qui reflète la modeste participation de l’Industrie régionale dans le tissu industriel national en dépit des atouts et potentialités économiques existantes
v Un secteur agricole moderne et dynamique.
v Une infrastructure adéquate
v Une zone industrielle opérationnelle
v Divers instituts de formation professionnelle avec diverses disciplines
v Deux facultés : de lettres et Sciences et techniques
v Un réseau bancaire de 26 agences dont une régionale.
v Des cellules d’Assistance et conseil aux investisseurs.
v Des projets ambitieux sont prévus tels la liaison ferroviaire, un aéroport, une plate forme de commercialisation des produits agricoles, des pépinières d’entreprises, des zones d’activités économiques, etc.
3- COMMERCE & SERVICES :
3.1- Le commerce
Concernant l’activité du commerce, elle est mal connue dans la région .Les circuits d échange commerciaux et le système de circulation des marchandises, faute de données fiables, ne permettent pas de mieux visualiser les caractéristiques générales de ce secteur .Toutefois, la région dispose de 6500 établissements commerciaux, dont 1100 dans la province d’Azilal et 5400 dans celle de Béni Mellal.
Quant aux activités commerciales et de services installées dans la région elles sont composées d’une manière générale d’unités de petite et moyenne dimension (83% environ pour Béni Mellal) leur importance dans l’économie régionale est non négligeable, tant en raison de leur large rayonnement géographique qu’à cause des emplois qu’ils génèrent et des recettes qu’ils procurent à la collectivité locale. Par ailleurs , le rôle de la ville de Béni Mellal est important en matière de relations d’échange des marchandises avec ses environs .Elle dispose d’une offre variée de marchandises en ce qui concerne les moyens de production liés à l’activité agricole, à l’activité forestière et au secteur de l ‘élevage.
3.2- Les services
Dans la rubrique services ,le système financier ,occupe une place importante .En effet ,le pôle de Béni Mellal constitue un centre financier d’une grande importance dans la zone d’influence .Il dispose d’un siège de Bank Al Maghreb et de la moitié des 24 agences de banques privées installées dans la province .les autres agences bancaires sont réparties entres Fquih Ben Salah qui dispose de quatre établissements dont une caisse du crédit Agricole et souk sebt qui est desservi aussi par aussi par une caisse de centre institution et par une agence bancaire privée. quand à la province d’Azilal ,le rôle du système financier demeure de moindre importance par rapport à Béni Mellal .elle ne dispose que de 4 établissements bancaires de Crédit Agricole et 2 autres du crédit Populaire Marocain.
Le Secteur du Commerce et de Service joue un rôle important dans l’économie régionale, tant sur le plan de sa valeur ajoutée que sur le nombre d’emplois qu’il offre. Toutefois, même si les professions réglementées sont bien organisées, il n’est de même pour les autres surtout le commerce qui reste encore dans sa globalité traditionnel. Et l’essor de l’activité économique régionale dépend en grande partie du comportement du secteur agricole.
4) ENERGIE & MINES (Des gisements à explorer) :
La région de Tadla Azilal s’étend sur deux domaines structuraux du Maroc dont le domaine couvrant principalement la plaine et les plateaux de phosphate et la chaîne Atlasique- Haut Atlas Central.
Plusieurs programmes d’exploration ont abouti à l’identification de ressources principales dont le Plomb, le Zinc dont les réserves potentielles s'élèveraient à 124800 Tonnes, le Cuivre, le Fer, le Manganèse.
Les principaux minerais se résument ainsi :
Activité
Nombre d’activité
Capacité de production
Sel
Zinc
Barytine
Plomb
Extraction de Marbre
3
1
2
1
36
4700 T/an
16 250 T/an
4150 T/an
1200 T/an
8640 m3/an
L’existence de ces ressources attire vers Tadla Azilal des investissements ayant trait à l'exploration et la recherche minière, l'exploitation et l'enrichissement des substances minérales et les infrastructures minières et de base.
En 2004, le patrimoine minier régional, qui n’englobe pas la zone phosphatée mise en valeur par l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), soit 6000 hectares, recense 101 permis de recherche.
Les réserves régionales en Phosphates, estimées à 292 millions Tonnes, dont 277 millions Tonnes directement exploitables, commencent récemment à être valorisées par l'Office Chérifien de Phosphates (OCP), présent sur le site de Sidi Chennane. Ce site représente à lui seul, près de 20% des réserves Marocaines en Phosphates.
70% de cette production est destinée à l'exportation vers différents pays d'Europe, les Etats Unies d'Amérique, l'Asie et l'Océanie, alors que 30% est livrée aux industries chimiques de Jorf Lasfar , pour les besoins des industries nationales.
Une étude sur la répartition des principales minéralisations (Pb, Zn, Cu, Fe et Mn) montre qu’elles sont réparties en zone et districts principaux suivants :
Plomb et zinc: Le domaine litho structural situé à l’Est de l’axe de Demnate-Boulmane et plus particulièrement sa partie centrale et la zone sud Atlasique (Cuivre: Haut Atlas de Béni Mellal et d’Afourer et Haut Atlas de Demnate)
Fer et Manganèse: la région de Tanant-Foum Jemâa (Haut Atlas d'Afourer)
Fer, Nickel, Cuivre: la zone d’effleurement des roches magmatiques jurassiques crétacés .
5) TOURISME :
Le territoire de la région recèle pour le tourisme des ressources naturelles et humaines abondantes, multiples et variées. La diversité de la nature de cette région offre des potentialités géographiques, forestières et historiques qui peuvent être aménages en un produit touristique spécifique appelé le tourisme rurale avec des activités telles que la chasse, la pêche, le vol à voile, les randonnées équestres et pédestres, la spéléologie et ce en développant les gîtes et les refuges .
Actuellement, les sites touristiques (Ain asserdoun, Laksar de Beni Mellal, le Centre d’estivage d’El Ksiba et la piste montagneuse etc ...) , le climat, l’aspect géographique joignant la plaine à la montagne et la chasse attirent chaque année un bon nombre de touristes .
Terre de contrastes aux multiples visages, la région Tadla-Azilal révèle aux visiteurs une nature parfois exubérante mais surtout unique ; massifs ruiniformes, fleuves majestueux, forêts primaires, terres verdoyantes, paysages croquignolets… tout ceci appartient à la beauté d’une région qu’il convient d’apprivoiser lentement mais sûrement.
a- La montagne :
Le massif montagneux de la région dont le Mgoun est la pièce maîtresse constitue le domaine privilégié des adeptes de loisirs sportifs. Le Moyen Atlas de Beni-Mellal et le Haut Atlas d’Azilal offrent chacun avec ses particularités des espaces propices pour la pratique d’une variété de sports et de loisirs en plein air dans une nature de toute beauté.
L’été se veut la période par excellence de la randonnée sous toutes ses formes, alors qu’en hiver et au début du printemps, les adeptes du grand air peuvent pratiquer la haute randonnée mixte. Une randonnée qui repose essentiellement sur le fameux combiné « ski – mulet » lequel permet des montées confortables et de longues descentes sur neige facilement réalisables.
Le Haut Atlas Central, c’est aussi la pêche sportive à la truite dans les torrents, la chasse au sanglier dans les forêts d’altitude et à la perdrix dans les garrigues du piémont, les sports d’eau vive, la voile et le ski nautique sur les grands plans d’eau artificiels, le parapente et le delta-plane sur les crêtes et enfin de superbes randonnées en vélo tout terrain sur les pistes et les bons sentiers de la montagne.
b- Les lacs et les rivières :
La richesse du réseau hydraulique de la région permet de proposer à une clientèle de plus en plus nombreuse une gamme de produits et d’activités liées à l’eau et qui associent action, aventure et suspense tels que : la pêche sportive en eau vive, le Rafting, le canoë-kayak et plusieurs sports nautiques.
La région offre une variété de lacs naturels et artificiels, parmi lesquels on peut citer :
v Lac du Barrage Bin El Ouidane et d’Ait Ouarda .
v Lac du Barrage Moulay Hassan I .
v Lacs des Barrages Moulay Youssef et de Timi n’Outane, situés à cheval sur la province d’Azilal et celle du Haouz .
v Lacs des Barrages Dcher El Oued et Ait Massoud .
v Lac naturel d’Izourar .
v Lac naturel d’Isli .
v Lac naturel de Tislit .
Les rivières de la région ne manquent pas non plus d’intérêt touristique pour les amateurs de la pêche sportive. Les cours d’eau les plus appréciés sont :
v Oued El Abid, connu en amont sous le nom de Wirine .
v Oued Ahansal .
v Oued Tassaout .
v Oued Lakhdar .
v Assif Melloul .
v Oued Oum Rabia .
v Oued Derna .
v Oued Attache .
Les sources constituent, surtout pendant la période estivale, des haltes qui allient beauté et utilité en offrant aux promeneurs des sites d’étapes pour le repos et de l’eau fraîche.
v Source d’Aïn Asserdoune .
v Source de Tamda .
v Source de Foum Al Ansar .
v Taghbalout n’Ouhlima .
Les cascades d’Ouzoud et d’Aït Flalad sont des lieux exceptionnels recommandés pour la promenade, la découverte et la détente. Les cascades d’Ouzoud méritent, à elles seules, le détour comme le préconise la totalité des guides écrits sur le Maroc.
c- Flore et Faune :
La Flore :
La végétation en présence, résultante des conditions écologiques et climatiques, est très diversifiée. Elle s’étage en plusieurs strates : arborée, arbustive et herbacée. On distingue différentes variétés d’arbres, à savoir : les arbres forestiers (Chêne vert, thuya, pin d’Alep genévriers, caroubiers et essences secondaires) les arbres fruitiers (olivier, amandier, figuier, noyer ) et un tapis herbacé très varié.
La Faune :
La Région renferme encore une réserve constituée de nombreuses espèces comme le le chacal, le renard, le chat sauvage, le lièvre, la perdrix, le pigeon, la tourterelle ….On signale également l’existence de certaines espèces rares comme le vautour, l’oricon, le vautour fauve, l’aigle ravisseur, l’aigle royal …
En outre, les rivières et les lacs de cette région sont riches en poissons : la truite Fario, le barbeau et d’autres espèces introduites avec succès dans les barrages telles que la truite arc-en-ciel, le brochet, le black-bass, la carpe …
d- Sites et paysages :
Ain Asserdoun et le Ksar :
Réputée pour son charme et sa richesse en eau vitalisante, la région regorge de sources magnifiques dont Aïn Asserdoun est la plus importante. En effet, Aïn Asserdoun jaillit du socle du piémont de Tassemmite, elle est entourée d’arbres et de jardins fleuris, elle est même couronnée par le Ksar du même nom, un bâtiment massif construit de pierres et de pisé qui domine la ville et tout le périmètre irrigué de Tadla.
Gorges de Taghzirte :
Situé à 20 km au Nord-Est de Beni-Mellal, le village de Tagzirte est le point de départ d’une randonnée pédestre ou à dos de mulet fascinante (durée 5h environ) en remontant Aqqa-n-Ouhansal jusqu’au village qui porte le même nom. Le retour à Tagzirte se fait par la vallée de Oued Derna. Ses gorges boisées de chênes verts et peuplées de singes magots renferment de nombreuses grottes et abris sous roches utilisés encore aujourd’hui par les bergers, durant les périodes de transhumances.
Aven des Ours :
L’aven des ours, gouffre subvertical de 117 m de profondeur, est à 6 km à vol d’oiseau au sud-ouest d’El Ksiba. Son altitude est de 1650m environ. Il s’ouvre dans la partie supérieure de la vallée de Chqunda. Ce site est accessible soit à 5 km de route à partir de la RR 317 au sud d’El Ksiba, soit à 8 km de marche à partir d’une très belle piste forestière. L’environnement boisé est propice à la randonnée, de nombreuses colonies de singes magots peuplent la forêt avoisinante.
Taghbaloute n 'Ouhlima :
Située à 2 km au Nord-Est d’EL Ksiba, et à 1100m d’altitude, Taghbalout N’Ouhlima demeure un endroit convoité par tous les campeurs. Ils y trouvent le calme, le dépaysement et le dynamisme nécessaire de ceux qui rêvent d’un retour et d’un contact doux avec la nature. Le site est équipé d’une piscine, de terrains sportifs et dispose d’une nature apaisante, agrémenté par plusieurs ruisseaux et une multitude d’arbres divers (chênes verts, genévriers cades, pins, acacias, peupliers, frênes), etc.
Les greniers de la falaise d’Aoujgal :
Unique au Maroc, le site de Tihouna n’Aoujgal tire son originalité d’un environnement naturel, spectaculaire et fabuleux. Attestant d’une symbiose de l’homme avec la nature, c’est un ensemble socioculturel où l’homme se confond avec le milieu environnant. Des dizaines de petites bâtisses de pierres sèches et de pisé sont construites sur une vire en plein vide, et desservies par un véritable sentier naturel suspendu au milieu de la falaise. On y accède facilement depuis un plateau boisé (chêne vert) plateau desservi par une piste.
Le site est situé à 1800 m d’altitude, à 30 km à vol d’oiseau, au sud-ouest d’Aghbala et à 25 km au sud de Tizi n’Isly. On y accède par la RR 317 (tronçon El Ksiba- Tizi n’Isly), la RR 317 et la RP 3218 par Boutferda. Tout près, les gorges de l’Oued attache forment une reculée grandiose par une rivière qui serpente à 400m, en bas du plateau qui domine tout le paysage.
La cédraie de Taâdlounte :
Taâdlounte est le village typique du Haut Atlas Oriental. La région se caractérise par ses maisons basses de pisé et de crépis de torchis à toits plats. Taâdlounte est localisée au sud-est d’Aghbala, à plus de 1530m d’altitude. Sa Cédraie, à laquelle on accède facilement par une piste de 27 km, s’étend entre 1800 et 2500 m d’altitude environ. La vallée d’Assif N’Ouirine, jalonnée de beaux boisements de pins d’Alep, constitue une zone favorable aux randonnées pédestres. Elle est à 2500 m d’altitude environ.
Le Site des Cascades d’Ouzoud :
Situé à 36 km à l’ouest d’Azilal, le site des Cascades d’Ouzoud est l’un des plus beaux attraits du Maroc et le plus visité de la région : Vastes ressauts successifs de plus de 100 m de hauteur, avec un environnement de qualité (température modérée, vallée verdoyante, moulins à eau, vergers ombragés).
Le pont d’Imri-n’Ifri :
A 7 km de Demnate, le pont d’Imi-n’Ifri est un site touristique de premier ordre. Cette arche naturelle d’imposantes dimensions lancées au-dessus d’un Oued est en fait un bloc rocheux qui naguère formait un verrou et que la rivière a entaillé en concrétions et stalactites.
Vallée d’Aït Bouguemez :
Par sa situation géographique, la vallée d’Aït Bouguemez appartient aux hautes vallées d’altitude encaissées entre les hauts massifs du M’goun. La particularité de son relief, les usages et coutumes de ses habitants, le caractère architectural de ses villages, les particularismes culturaux qui s’y trouvent, son folklore … font d’elle une vallée « heureuse » et touristique par excellence.
Tamga Amsfrane :
A mi-chemin entre Ouaouizerht et Zaouiat Ahansal sur le haut Oued Ahansal, Tamga Amsfrane est un site qui se distingue par une formation géologique imposante en forme de temple et par son environnement et ses sources. Avec les 600 m verticaux de sa paroi nord au-dessus des éboulis plantés de pins, le site offre une vue panoramique qui donne les élancements d’une cathédrale romane.
Cirque d’Anergui :
L’un des paysages célèbres du Maroc, le cirque d’Anergui, est un immense amphithéâtre de falaises où se côtoient plus de 3000 m de belles vues panoramiques : Forêts, rivières, plateau de kousser, gorges de wandali, pâturages d’altitude, habitat traditionnel, etc.
Zaouiat Ahansal :
Etant jadis un haut lieu religieux, Zaouiat Ahansal est un village typique du monde berbère réputé pour son environnement de qualité : forêt, oued, habitat traditionnel, gorge et sources de Taghia Aroudane.
Abachkou :
C’est un village fortifié qui garde encore des sources naturelles, une oasis où se côtoient de nombreux noyers. Il est au centre de la vallée Aït Boualli dont les versants sont tapissés de la plus belle forêt de pin.
La Vallée de Tassaout :
Où on rencontre de très beaux villages comme celui de Megdaz des Aït Attik, le pays de Mririda, la belle et courageuse héroïne et le chantre des fameux « Chants de Tassaout » et le village d’Ichbaken qui est l’un des plus beaux villages berbères du Maroc. Cette vallée est connue également par sa nature variée, voire attrayante.
Les collines de Foum Jemàa :
Ces collines renferment toute la région de Bzou , Tanante , le vaste plateau de Ouaoula , les hauteurs d’Aït Taguella, Tabia, la vaste cuvette d’Aït Attab, Tizgui, Tawanza ….Elles constituent un domaine propice à la plantation des amandiers et des oliviers.
e- Patrimoine spéléologique :
La grotte est devenue un lieu touristique des plus convoités du fait qu’elle attire aussi bien des scientifiques épris de connaissance sur le processus de formation des grottes que des touristes passionnés par la découverte de ce monde fascinant …
Parmi les plus importantes grottes situées dans cette région on trouve :
v La Grotte d’Ifri-n-Caid à Bernat.
v La Grotte de Sgatte à Sgatte.
v La Grotte d’Ifri-n-touaya prés d’Aït M’hamed.
v La grotte de l’hyène (Ifri n Majghoul) à Elksiba
f- Patrimoine Paléontologique :
Les sites d’Iroutane à 7 Km d’Imi-N’Ifri, d’Agard-Nouzrou et Ibakaliouine à Tabant entre autres constituent des sites préhistoriques où se trouvent des empreintes fossilisées de dinosaures. Il s’agit de sites impressionnants qui attestent de la présence, il y a 65 millions d’années, de ces énormes créatures mystérieusement disparues.
g- Gravures rupestres :
La région recèle un nombre important de gravures rupestres situées aux alentours du DJbel Rat (3797m) dont la plus importante concentration et les plus belles images se trouvent à Tizi-n-Tirghiste des Aït Boualli à environ 10 km à l’ouest d’Abachkou. Ces sites retracent des civilisations antiques montagnardes de 3 ou 4 millénaires.
Outre le célèbre Tizi-n-Tirghiste, d’autres sites d’une aussi grande importance se trouvent à Aougdal Tamrij, assif Anamrou, Igoudlane, amdrousse, Tizi-n-Ougna . . .
Malgré l’importance de cette branche eu égard aux potentialités locales, les activités touristiques limitées dans la région ne sont pas encore en mesure de jouer un rôle déterminant dans le développement du tourisme régional. Ainsi, le nombre d’hôtels (toutes catégories confondues) dans la région représente 2,8% de l’effectif national, alors que le nombre de lits rapporté au national ne dépasse pas 1,3%,ce qui relativise en quelque sorte la capacité hôtelière de la région . En matière de répartition spatiale de la capacité offerte dans la région en 1996,il y a lieu de relever une relative concentration des équipements dans la ville de Béni Mellal (61%) par rapport à celle d’ Azilal).
L’analyse de la distribution des nuitées touristiques réalisées dans cette région, fait également ressortir la prépondérance de la province de Béni Mellal, soit trois fois plus l’ effectif enregistré à Azilal (77.000) contre 23.900 selon l’année 1997),mais le total reste en dessous de 1%par rapport au national.
De même, le secteur a enregistré en 1994, des rapports dans la province de béni Mellal comparativement à celle d’Azilal, marquant une valeur de 94 millions de DH et générant 2080 emplois (pas plus de 1%en termes relatifs par rapport au niveau national) . signalons enfin que la province d ‘Azilal dispose de Sites d’intérêts. biologiques et Ecologiques(SIBE)d’une richesse considérable reconnue à l’échelle nationale (mammifère ,oiseau et reptiles)qu’ il est important de préserver ,car ils constituent une partie du potentiel touristique régional dont l’ exploitation reste à développer. C’est également le cas pour les monuments historiques et les sites naturels qui méritent plus d ‘attention, non seulement dans l’objectif de leur restauration, mais également dans la perspective d ‘en faire des pôles d ‘ attractivité touristique et commerciale à même de générer de nouvelles sources de revenus pour la population, notamment dans la province d’Azilal.
6- ARTISANAT :
L’artisanat joue un rôle non négligeable dans l’économie régionale en raison de sa production et surtout du nombre d’emplois qu’il occupe avec près de 2850 artisans de service et de production , L’artisanat traditionnel constitue une composante incontournable de la culture de la région. Les activités les plus exercées sont :
v la couture et le textile (21%)
v le bâtiment (20%)
v l’ameublement et les finitions du bâtiment tel que la menuiserie, le travail de fer (14%)
v la réparation automobile (6%)
v 10% s’adonnent au tissage, à la poterie, au travail du bois et à l’armurerie.
Les opérateurs du secteur sont majoritairement des artisans individuels ou de très petites entreprises de 2 ou 3 employés.
Les produits d’artisanat régionaux les plus réputés à l’échelle nationale:
Le tissage Bzioui :
Tissu fin et transparent, spécifique au Tadla-Azilal, fabriqué à base de laine et de soie naturelle.
Le tissage Bzioui est utilisé principalement dans la fabrication de l’habit traditionnel marocain (Jellaba). Plus de 700 foyers répartis dans 23 villages détiennent ce métier.
La production annuelle de estimée à 4000 pièces par an et est destinée au marché national.
Le tissage Handira et Hanbel :
Des teintures végétales et chimiques sont utilisées dans la fabrication de ces tapis de grande taille, fabriqués à base de laine. Ce savoir-faire est bien conservé dans les hautes vallées d’Azilal, où la laine y est de très bonne qualité.
Le tissage au Tadla-Azilal est un métier essentiellement féminin. On estime à 2000 le nombre de femmes qui détiennent un métier traditionnel.
L’armurerie traditionnelle :
Utilisée dans la fantasia (fêtes marocaines) et comme élément d’art décoratif. La production annuelle destinée aux marchés national et international est estimée à 700 pièces par an.
La poterie :
Pratiquée par près de 40 artisans regroupés dans 20 ateliers, dont la production annuelle est destinée aux marchés national et international. L’argile utilisée et abondante dans la région est de très bonne qualité.
L'artisanat est un métier traditionnel ancré dans le monde rural. La famille, avec quelques coopératives et ateliers, demeure la principale unité de production. Les volumes produits sont modestes mais pourraient être augmentés sur commande.
LES SECTEURS SOCIAUX :
Malgré les efforts louables fournis par les pouvoirs publics dans ce secteur, les infrastructures disponibles actuellement dans les domaines de la santé, l’habitat et l’enseignement sont encore loin d’assurer une couverture sociale suffisante sur le plan qualitatif et quantitatif . Toutefois le secteur privé, commence à jouer un rôle important dans ces domaines surtout qu’il comble de façon progressive le déficit du secteur public
La formation professionnelle est impliquée de plus en plus dans le processus d’intégration sociale qui va de l’éducation de base à la préparation des jeunes à la profession et à l’emploi, et leur insertion dans la vie active .
INFRASTRUCTURE DE FORMATION :
v La Faculté des Sciences et Techniques et Faculté Poly disciplinaire de Beni Mellal (Sciences et Techniques / Sciences juridiques, économiques et de gestion) (1937 inscrits)
v La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Beni Mellal (2520 inscrits)
v la creation des Classes préparatoires pour les grandes écoles (Lycée Med V à Béni Mellal).
v Institut Technique Agricole (ITA) de Fquih Ben Saleh (116 inscrits)
v Le Centre de Formation aux Métiers de Montagne (CFAMM) à Tabant (50 inscrits)
v Centre de Qualification Professionnelle des Arts Traditionnels de Béni Mellal
v En plus de 28 établissements de formation professionnelle aux métiers de l'entreprise, dont 15 établissements privés. (4614 inscrits)
INFRASTRUCTURES ELECTRIQUES :
v Téléphonie fixe : 22 centres fixes et URADS, 44 863 abonnés
v Mobile : Réseau GSM couvrant 96% du territoire de Beni Mellal et 80% de celui d’Azilal
v Internet : MAGREB PACK (transmission des données), Internet, Marnis, LL (liaison louée), FR (frame relay), Marwan (réservé à l'éducation nationale) et ADSL.
INFRASTRUCTURE SANITAIRE :
Quant au domaine de la santé, il est caractérisé par une capacité d’accueil de 1493 habitants/lit, contre 1062 hab./lit au niveau national. Le nombre de médecins opérant dans cette région est 200 soit 4732 hab./Med dans Beni-Mellal et 9891 hab./Med à Azilal.
L’INFRASTRUCTURE DE BASE :
INFRASTRUCTURE DE COMMUNICATION :
la région dispose d’un réseau routier moyennement dense constitué de 211 km de routes nationales,906 km de routes régionales ,dont 546 revêtues ,1315 km de routes provinciales ,dont 621 km revêtues d’une manière générale ,la qualité de la desserte dans la région ,ne répond pas aux besoins de la population .le maillage des routes revêtues ,laisse place à des zones enclavées et aboutit à des manques de liaisons routiers directes. Par ailleurs ,les flux de transport routiers de marchandises ,sont importants à Beni Mellal ,d’autant plus que la ville se situe à proximité immédiate de la zone irriguée de Tadla. Ce qui explique le fait que la quasi-totalité des 544.00. tonnes expédiés annuellement depuis Tadla (Beni Mellal,Fkih Ben Salah et Kasba Tadla), représente de productions agricoles :des agrumes pour prés de 60% et du sucre dérivés (38%).
Un autre mode de communication quoique d’une importance moindre, Est celui du transport aérien .En effet , la région dispose d’un aérodrome situé à 8 Km de la ville de Beni Mellal et à 2 Km de la limite du nouveau périmètre à l’extrême Nord .cet équipement occupe une surface de 117 ha , utilisé actuellement pour l’aviation légère et sportive de moins de 5,7 tonnes
EQUIPEMENTS SANITAIRES :
L’infrastructure sanitaire se répartit en infrastructure hospitalière localisée dans le milieu urbain et en réseau d’établissements de soins de santé de base (ESSB) diffus ,aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural . Ainsi ,la région dispose de 7 hôpitaux relevant du secteur public et 9 cliniques estimée en nombre de lits , la capacité litière totale de la région est de 820 : 130 lits pour Azilal et 690 pour Beni Mellal ,enregistrant une densité médicale régional de 6 lits pour 10.000 habitants (près 9 lits au niveau national).Rapportée au niveau provincial ,cette densité révèle des variations notables , allant de 3 lits pour Azilal à 8 lits pour Beni Mellal ,toujours pour 10.000 habitants ,soit une différence de plus de tiers entre ces deux entités.
Le réseau des ESSB en milieu urbain (y compris les hôpitaux locaux),est de 58 unités contre 75 unités en milieu rural(selon l’année 1996). Il y a lieu de souligner cependant l’indication des installations offertes aux besoins sanitaires de la population et , pour les dispensaires ,l’exiguïté des locaux et leur faible capacité ,vu la demande croissante de services .Concernant la densité du personnel médical , exprimée en nombre de médecins pour 10000 habitants ,elle se situe dans la région autour de 20,soit un médecin pour 5200 hab. contre un pour 2900 hab. au niveau national. L’ecart est encore plus flagrant entre les deux provinces .a Beni Mellal ,la densité est de 1 médecin pour 4200 hab ,alors qu'elle n’est que de 1 pour plus de 10.000 hab à Azilal. S’agissant de la densité du personnel paramédical public ,elle atteint son maximum dans la provinces de Beni Mellal ,avec 8 infirmier pour 10.000 hab , et son minimum dans celle d’Azilal avec 6 infirmiers pour 10.000 hab , et son minimum dans celle d’Azilal avec 6 infirmiers seulement toujours pour 10.000 hab.
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belle
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